When a junkie meets a bitch [ PV OLIVIA ]

Cette journée avait débuté très tôt et tourné à la catastrophe en moins de temps qu’il ne faut pour épeler ce même mot . Franchement , quand notre belle Jessica y repensait , elle se demandait carrément comment tout pouvait partir dans un pareil délire . Parce que honnêtement , délire était le seul terme qui pouvait aussi bien qualifier la situation . Pas délire au sens amusant , comme l’employait si souvent cette triple catin d’Evey Cooper puisque c’était son adjectif favori avec chelou – notez bien le haut niveau de vocabulaire et la culture générale de cette vermine peroxydée aux seins tellement refaits que les nombreuses cicatrices pouvaient être confondues avec des fermetures éclairs pour ouvrir des airbags – mais plutôt comme synonyme de désastreux , voir même pathétique . Déjà qu’en ce moment , l’ambiance dans le pensionnant n’était pas top , mais là , la demoiselle aurait franchement put faire une déprime . Pour développer sur le sujet de l’ambiance de merde qui régnait ces temps-ci , autant dire que seule une fête mémorable pourrait dégeler les étudiants qui semblaient vraiment glacés – une vraie party , pas comme la fiesta de début d’année qui s’était terminée à même pas minuit avec Kaitlyn Wilson bourrée et inconsciente dans le bureau du directeur ou l’anniversaire miteux de Chuck Parker , au cours duquel ce dernier s’était battu avec son principal concurrent Anthony Fishman pendant que la principale intéressée , aka Faith évidemment , faisait un lap-dance sur une des tables moisies du vieux manoir . Plus personne ne fraudait , les élèves du club photographie ne prenaient et développaient aucune photo susceptible d’entacher une quelconque réputation – Olivia Sanders en savait quelque chose , elle qui était obligée de coucher avec Alan Merteuil pour ne pas que celui-ci dévoile des photos d’elle absolutely naked – les fêtes étaient genre présentes dans aucun esprit , les amitiés étaient plates , tout comme les amours puisque aucun garçons ne se risquaient à tromper sa belle avec cette salope de Zoey , elle-même en mode gentille et insignifiante . Ouais , c’était à présent clair comme de l’eau de roche dans la tête de Blueberry , ils préparaient tous quelque chose de spécial . Y’avait comme une odeur de souffre dans l’air , autrement dit les trois quart de la population de Waverly préparait un mauvais coup . C’était genre obligé : faut voir les choses telles qu’elles le sont vraiment . L’académie était connue pour être mouvementée et les pensionnaires en perpétuelle compétition . Le calme plat , l’ennui signifiait quelque part la défaite pour l’inactif en question , chose absolument et simplement impossible . Tout le monde dans cette putain d’école tuerait pour la représenter dans sa totalité , et perdre délibérément était genre l’enfer pour eux . Ils réfléchissaient donc en silence , s’armaient . Ils colmataient les fissures pour ensuite mieux briser le mur . Bref , bientôt , Zoey-la-traînée-en-chef se réveillerait et sauterait sur le premier venu – dont la copine serait enceinte et détruite par la simple révélation de la trahison de son boyfriend - , Chuck le pervers épouserait Beth - en ce moment occupé à jouer les saintes n’y touche pour que personne ne s’aperçoive qu’elle projetait de tuer Faith – à Las Vegas , filmerait leurs ébats et les diffuserait dans toute la Waverly Academy , Kimberlay serait forcée d’admettre son état stationnaire d’anorexique et se ferait virer , le dealer de Saint Lucius ferait de nouveau chanter la jolie Jessica Houston – sexuellement of course – contre un peu de coke . Ces deux-là se feraient prendre et repartiraient illico presto en cure de désintoxication , accompagné de Chanel Standford la sans-amis qui avait également des problèmes avec la drogue – quoique , c’est tellement moins glamour de se piquer avec une seringue pour avoir sa dose d’héroïne quotidienne . Quand à Lindsay Stevens , elle deviendrait actrice de film pour adultes aux côtés de Nikkie Baxter . Stella O’Connor deviendrait overpauvre et rachèterait les fringues de la collection passée à d’autres . Quand à Shelly Stanton , la prof d’Histoire , elle se convertirait pour apprendre à ses chéris à danser autour d’une barre faço strip-teaseuse .

Bref , pour en revenir à cette journée qui aurait pu faire le scénario-clé d’Amour , Gloire et Beauté en version trash , Jessica était désormais en train d’astiquer les tables de la cafétéria en compagnie d’Olivia Sanders , une brune de troisième année genre reine des glaces . Il était exactement vingt heures trente neuf . A non , quarante à présent . La jeune blondie s’ennuyait tellement qu’elle voyait – et sentait même ^^ - passer les secondes . Et dire qu’elle en avait encore pour très précisément trois heures vingt . Autrement dit , la loose totale . Elle pourrait poser ses foutues gants en latex qui collent à la peau et grattent entre les doigts à minuit . A ce moment-là , elle rangerait son sceau plein de flotte savonneuse – produit vaisselle bon marché pour l’effet mousseux raté - , poserait son balai dans un placard avec cette éponge genre hérisson dont elle sentait les poils rugueux même à travers ses gants et s’en irait . Au revoir tout le monde et à la prochaine , c’est ça . En plus , si elle était cloîtrée ici , telle la princesse Réponse dans son donjon , ce n’était pas sa faute . Celle de deux autres filles du club musique , okay , mais pas la sienne . Elle était arrivée tranquillement en cours de musique , dispensé par le professeur Kara Whalen , une espèce de folledingue attendrissante et bavarde . Bref , elle avait pointé le bout de son nez – tout aussi parfait qu’elle comme chacun le sait (a) – avec quelque dix minutes de retard , ce qui n’ était pas énorme comparée à certaines mais beaucoup pour une première année . En effet , la blondinette , ou brunette selon le cas , s’était faite remarquée dès son arrivée . De toutes les filles de première année , elle était la plus connue et la plus populaire , celle de qui on ne disait pas qu’elle était insignifiante . Genre , alors que les leaders de promotion bavardent aux toilettes : « Comment tu dis qu’elle s’appelle déjà ? Je ne connais pas . Faut croire qu’elle ne s’est pas fait remarqué , on serait toutes au courant sinon . Encore une potiche grosse , moche et insipide » . Parce que de toute façon , l’intéressée n’était ni grosse , ni laide , et encore moins fade . Son poids ne lui posait aucun problème – quarante kilos toute mouillée et ancienne anorexique , alors arrêtez de remettre ça sur le tapis . Personne ne pouvait dire quoi que ce soit sur son physique savamment travaillé et proprement parfait . Quand à sa psychologie , un vrai bouillon explosif . Chacun dans ce fichu cours savait à quel point Tink était électrique et possédait un caractère bien trempé . C’était justement ce dernier point qui lui vaudrait un aller simple pour le bureau du grand méchant loup aux yeux qui glissent et aux mains un peu baladeuses . Elle s’était dirigé jusqu'au fond de la salle et s’était assise à côté de sa meilleure amie April . Miss Jones , une grande brune – ou blonde ou rousse , c’est selon mais Jessy s’accordait à dire que le blond sur elle faisait cheap , le roux vulgaire et donc que seule la teinte chocolat lui allait convenablement . Elle n’avait même pas pris la peine de sortir ses affaires , puisqu’aujourd’hui leur hurluberlu de prof avait prévu de faire une interrogation orale . Entendez par là que certains soliste devraient se lever , prendre le micro devant toute la classe et chanter à pleins poumons . Le seul hic , c’était justement la chanson choisie : d’office , on leur avait attribué Like A Virgin , le hit seventie de Madonna .

Tout se passait bien jusqu’à ce que justement , April soit interrogée et aille faire son show devant ses camarades . Alors qu’elle entamait le premier refrain , une troisième année plantureuse , froide et chicissime gloussa puis dit tout bas que : « Miss Like A Virgin , ça lui colle à la peau comme surnom . Pas étonnant que cette catin aille au tableau la première . Pourtant , avec sa voix criarde qui n’était pas franchement un don … » Bunny-Boo s'était aussitôt retournée pour dévisager l'autre pimbêche et la remettre à sa place . Non pas que l’amitié soit vraiment la chose la plus importante dans sa vie – April et elle était la seule amitié durable qu’elle ait à l’esprit , puisqu’elles l'entretnaient depuis le jardin d’enfants – mais elle avait vu là une occasion unique de se faire remarquer . Elle s’était langoureusement penchée vers Miss Like A Whore et lui avait simplement rétorqué que si les perroquets revenaient à la mode , elle serait sûrement la prochaine Britney Spears . Mais qu’en attendant , il valait mieux qu’elle se taise . A deux cents à l’heure , la bimbo lui avait hurler dessus et comme notre babydoll avait refusé de laisser la fashionita aux allures de bombasse gagner , tout avait dégénéré . Elles s’étaient insulté de tout les noms , de plus en plus fort et de plus en plus méchamment , et désormais elles couvraient à elles deux la jolie tessiture de voix de notre candidate pour remplacer la madone . Le pire selon Jessica avait été le moment ou elle avait traîté sa camrade de pute après que celle-ci ait insisté sur le fait qu'elle n'était q'une droguée anorexique et tarée . Ni une , ni deux , l’attachante et néanmoins stricte Madame Whalen avait décidé qu’elles régleraient leur différent chez monsieur Owen . Les deux jeunes filles avaient donc remballer leurs affaires et s’étaient rendues chez le proviseur , tête basse et décolleté jusqu’aux pieds – chacun ici savait que le dirlo était un sal obsédé en manque continu prêt à tout pour sauter certaines jolies élèves dont Olivia et Jessica faisaient parti . Dans cette catégorie , on pouvait aussi classer Beth et Faith , Stella , Kimberlay , Lindsay Stevens , Paige Sawyer , Helena et quelques rares exceptions liées au code vestimentaire . Enfin , après un des pires moments de leur vie respectives long de trente deux minutes – une demie heure de cauchemar malgré la jupe plus courte tu meurt de Livie et les talons exagérément hauts de notre Blanche Neige – elles avaient pu sortir . Mais à une seule conditions : que dès la fin du repas pour les étudiants , les chanteuses lavent entièrement le self . Que la cafétéria soit aussi propre que leurs putains de vêtements hors de prix en sortant du pressing , avait lui même dit le directeur . C'était ça ou le renvoie , donc à contrecœur , les demoiselles s’étaient rendues à dix neuf heures trente tapantes dans les locaux pour s’armer et récurer ensuite le self à bout de bras – au cas ou les gants soit troués ^^ .

- Je peux savoir ce que t’as exactement contre April ? Elle ne t’as jamais rien fait , tu ferais mieux de lui foutre la paix . T’arrêtes pas sur elle si c’est une gamine débile , comme tu le dis si bien . J’l’aurai pas défendue si ça avait pas été elle . Comme toi pour Kim ou Stella . Pause cruciale et lever de tête pour regarder Olivia . Après tout , même si les amis de mes ennemis sont aussi mes ennemis , si elles devaient passer longtemps encore dans cette situation de silence glacial , ce ne serait pas une partie de plaisir . De plus , les deux jeunes femmes n'étaient pas si différentes , il suffisait juste de bien regarder . Il nous reste encore genre trois heures comme ça . Ni toi ni moi n’avions envie d’être ici , mais on n’a pas le choix . Alors fais un effort , t’es assez grande pour comprendre .

Il fallait peu de temps pour qu’une situation dégénère complètement et qu’une journée qui s’annonçait parfaite -comme l’était Olivia- devienne rapidement aussi chiante -que l’était Nikkie Baxter- et lui donne presque envie de s’enfiler quelques boites de barbituriques avec du champagne, elle hésitait encore entre du Cristal ou du Dom, donc se suicider pour ce qui n’auraient pas compris^^ –comme, soi dit en passant, à chaque fois qu’Olivia croisait Nikkie^^. Miss Sanders savait maintenant de quoi elle parlait vu qu’en ce levant le matin même, la journée s’annonçait être une bonne journée. En effet, lorsqu’elle avait daigné ouvrir ses sublimes yeux bleus océans vers onze heures du matin, plus précisément onze heures et 3 minutes, loupant ainsi au bas mot trois heures de cours dont elle n’avait que faire, la sublime jeune femme avait constaté avec joie que ces colocataires avaient eut la gentillesse de ne pas être présentes. Ce qui avait plutôt étonné Olivia vu qu’habituellement les filles qui partageaient sa chambre faisaient tellement de bruit qu’Olivia se réveillait obligatoirement vers les six heures trente du matin, heure qu’Olivia trouvait démesurément tôt. Notre adorable Miss Sanders commençait donc admirablement bien sa journée puisque une fois n’est pas coutume elle n’avait pas été réveillée par les deux dégénérés avec qui elle partageaient cette pièce que la direction s’obstinait à appeler chambre mais qui pour Olivia ressemblait plus à un dressing et encore un mini dressing que véritablement une chambre. D’ailleurs elle envisageait depuis un sérieux bout de temps de prendre une suite au Macdonald Randolph Hotel un hôtel des plus chic se trouvant à quelques minutes de Waverly. Il va de soi que le règlement stipulait que tous les élèves devaient dormir dans l’académie mais il allait encore plus de soi que personne et surtout pas Olivia ne se référaient au règlement pour quoi que ce soi. Bref, au saut du lit la journée s’annonçait plutôt comme une bonne journée, bon ok il ne semblait pas non plus que ça allait être la plus belle journée de sa vie genre mais elle n’avait pas déjà des idées de meurtres ce qui n’était déjà pas mal. Après avoir rejeter ses draps Pratesi en cachemire, la jeune femme avait posé son jolie petit pied sur la moquette poussiéreuse –ces stupides femmes de ménages étaient-elles en grève ou une connerie du genre ?- d’une horrible couleur marron qui écorchait presque les yeux de note divine jeune femme non habituée à voir des choses aussi horrible. Pauvre Olivia ^^. La jeune femme venait donc de se lever et se dirigea sans plus attendre vers la salle de bain pour s’y doucher –hehe logique^^. Pourquoi se pressait-elle alors que par bonheur elle avait la chambre pour elle seule ? Tout simplement car elle venait de se souvenir que dans moins d’une heure elle devait se rendre à son cours de musique –seul cours qu’elle suivait avec un tant soi peu d’intérêt et plutôt régulièrement. Une vingtaine de minutes plus tard, elle ressortait de la salle de bain dans un ensemble La Perla rouge absolument divin –comme si quelque chose pouvait paraître moche sur un corps comme celui de notre brunette adorée - , se dirigea vers son armoire et prit à peine cinq minute pour choisir ce qu’elle allait mettre, ce qui pouvait être considéré comme un exploit vu la montagne de fringues qu’Olivia avait en sa possession. Bref, elle choisit de porter ce jour la un chemiser Chloe [ hihi même pas fait exprès^^] en soie, fluide et léger, d’une jolie couleur chocolat ainsi qu’une jupe blanche très légèrement boule qui sublimait ses jambes interminables, fines et bronzées, l’édit jupe provenait de la nouvelle collection de Mac Jacobs, collection que le couturier avait offert de sa totalité à Olivia en espérant sans aucun doute que celle-ci accepte –enfin- de défiler pour lui, ce qui n’arriverait jamais vu qu’Olivia exécrait le métier de mannequin. Non merci, elle ,’avait pas envie de passer des heures à pose pour des photographes désagréables qui se prenaient pour des stars alors que soyons réalistes ils n’étaient rien. De plus défiler sur un podium avec des vêtements pour la plus part carrément hideux et/ou grotesques n’entrait pas dans ses priorités. Bref, pour revenir à la tenue de la demoiselle, Olivia hésitait entre deux paires de chaussures : allait-elle chausser ses escarpins Louboutin à talon de bois ou enfiler ses tongs Prada de la même divine couleur que son fabuleux chemiser ? Elle se décida finalement pour des ballerines Chanel, elles aussi de la même couleur que son haut, qu’Olivia adorait principalement grâce aux rubans de soie qu’elle devait nouer autour de son mollet. Fin prête, la sublime jeune femme attrapa son fourre-tout Balenciaga qu’elle ne quittait plus depuis un certain temps mais qu’elle abandonnerait pour un autre sac dans peu de temps et sortit de la chambre.

Une fois dans le couloir, Olivia sortit un paquet de Marlboro Menthol Lights de son et glissa un cigarette entre ses sublimes lèvres. Elle semblait avoir oublié qu’il était interdit de fumer dans l’établissement. Enfin, il était plus probable qu’elle ne l’ait jamais su, s’en fichant complètement presque autant que ses premiers escarpins Manolo et encore ses premiers escarpins avaient une valeur sentimentale à ses yeux. Expirant la fumée qu’elle venait d’inspirer, la belle brune se dirigea vers la salle de musique d’où elle entendait déjà la voix passablement énervante de sa prof qu’Olivia trouvait d’un ridicule à pleurer avec ses airs de star d’opéra alors qu’elle n’était ni plus ni moins qu’une simple prof par mis tant d’autres. Après avoir jeter sa clope à peine commencer dans une poubelle se trouvant à proximité, notre brune préférée entra dans la salle de classe avec au bas mot 20 minutes de retard, adressant un simple sourire d’excuse à sa prof mais qui semblait si sincère, Olivia s’assit aux côtés de Lola Evans, la seule autre troisième année de ce cours à qui Olivia n’accordait la parole que seulement pendant ces cours, inutile de préciser combien Lola en était heureuse^^. Le cours se passait plutôt bien, si on pouvait appeler « bien » le fait que leur prof leur fasse un petit show au piano. Mais leur prof eut soudain eut illumination et se rappela sans doute que non elle n’était pas dans une salle de concert mais bien dans une salle de cours et que oui, les élèves eux aussi étaient censés faire quelque chose. Voilà donc pourquoi, April Jones, se retrouva devant tous les autres élèves pour chanter Like a Virgin de Madonna –euh ? Depuis le premier jour où Olivia avait entendit cette première année plus vulgaire que chic elle était désolée de l’avouer mais elle se devait d’être réaliste (a) chanter, notre brunette adorée avait détesté cette pauvre April tout simplement car elle était la seule à avoir une voix plus belle que la sienne. Oui, c’était purement et simplement de la jalousie et Olivia l’assumait complètement. Bref, elle venait de glisser une petite pique venimeuse à sa voisine qui en bon petit toutou éclata aussitôt de rire lorsque une autre première année dont le corps était semblable à celui d’une gamine de 12 ans se permit de lui dire –entre autre chose- de se taire. Olivia avait alors dardait son regard d’un bleu glaciale sur cette fille qui ne savait sans doute pas à qui elle osait s’adresser de cette manière. Olivia avait alors arqué un de ses sourcil parfaitement épilé et avait réplique de sa voix aussi froide et tranchante qu’un couteau que si les premières années droguées et anorexiques faisaient long feu à Waverly cela ce saurait mais que vu que ce n’était pas le cas, elle ferait mieux de se la boucler et retourner espérer ne plus ressembler à genre une môme de 11 ans. Mais la dispute ne s’était pas arrêtée la bien au contraire, le ton avait monté et très vite les deux jeunes femmes s’étaient retrouvées à s’envoyer des phrases de plus en plus mauvaises aux visages, dérangeant ainsi tous les autres élèves. Leur professeur n’avait pas eut d’autre choix que de les envoyer voir le directeur.

Voilà pourquoi à vingt heures quarante, elle se retrouvait à la cafétéria, entrain d’essayer d’enlever une tâche d’une table à l’aide de gants roses plus laids-et-inconfortables-tu-meures en un mot atroces et d’une éponge faites en petits fils de métal dont jamais Olivia ne s’était servie de sa vue. Oui, le directeur n’avait rien trouvé de mieux à faire que de nettoyer la cafet’, Olivia eut alors la certitude que les femmes de ménages étaient bien en grève^^. Rejetant ses longs cheveux bruns derrière ses épaules d’un léger coup de tête, comme si elle allait genre toucher sa magnifique chevelure avec ses horribles gants en plastiques qui elle en était sur allaient lui causer des plaques rouges sur les mains, Miss Sanders poussa un soupire, il était vraisemblable que même en accumulant tout le temps qu’elle avait passé dans la cafétéria depuis son arrivée à Waverly, cela ferait toujours moins que le temps qu’elle allait y passé ce jour là. Elle en était là dans ses oh combien profondes réflexions quand la première année dont elle avait réussi tant mieux que mal à oublier la présence se fit entendre pour lui demander ce qu’elle avait contre April. Olivia arqua un sourcil sincèrement surprise, ne se rappelant plus qui était April parce que franchement elle s’en fichait complètement. Notre brune préférée ne pensait a cette fille que lorsqu’elle la voyait chantait, chose qu’elle évitait le plus possible donc… Elle posa son regard bleu électrique sur la jeune femme qui se trouvait à ses côtés et qui semblait être entrain de prononcer des genre d’excuses. Ou en tout cas elle semblait dire qu’elle n’aurait jamais agi de cette manière si cela n’avait pas été d’April qu’Olivia avait parlé. Toujours est-il que cette fille semblait plutôt connaître Olivia puisqu’elle venait de citer ses deux meilleures amis, ce qui semblait plutôt logique vu que tout Waverly connaissait les trois jeunes femmes, enfin comment ne pas entendre parler de jeunes femmes aussi belles, chics, classes et glamours ? C’était tout simplement impossible de ne pas connaître leur noms. Olivia posant l’éponge qu’elle tenait dans sa main sur la table qu’elle était entrain de frotter quelques secondes plus tôt et répondit simplement, ignorant carrément tout le petit discours de cette fille sur April.

Dis moi ton prénom déjà, ça nous avancera…

Après tout pourquoi ne pas profiter des trois heures et 18 minutes qui leur restaient pour faire connaissance. Olivia devait reconnaître que cette fille avait du cran et une certaine classe.

Alors qu’elle repassait pour la énième fois sur une vieille tâche de graisse – genre ketchup sorti tout droit d’un de ces hamburgers imités du Burger King aussi riche en calories qu’une montagne de tacos au cheddar – qui avait eu tendance à moisir et à s’incruster dans la matière de bois de la table , Jessica se surprit à penser pour la toute première fois depuis au moins trois ans à sa mère . Non pas qu’elle n’évoque jamais Keira , la britannique par excellence qui avait jadis représenté le luxe anglais à la perfection – tout ça jusqu’à ce qu’elle devienne complètement accro au LSD , qu’elle se fasse liposuccer une bonne dizaine de fois et retouché le visage par des injections de collagène dans la lèvre inférieur et de Botox sur les rides du lion – mais elle ne s’était jamais vraiment demandé ce que sa mère pouvait faire , toute seule dans un manoir acquéri par la famille il y a des générations et entourés de genre trente hectares de pelouse . Avec piscine et jacuzzi intérieur et extérieur , haras privé et terrain de golf au fond du jardin , rien que ça ^^ . Mais cette fois-ci , la belle brune se demanda comment elle vivait sa solitude , à rester sans personne dans leur espèce de château perdu quelque part entre Liverpool et Manchester – une demeure pareille , impossible de la caser en ville à moins de démolir le Buckingham Palace et de voler les bijoux de sa majesté la reine mère . Peut-être bien qu’elle se faisait sauter tous les jours par un homme marié différent histoire d’oublier qu’elle n’avait même pas su retenir son propre amant à ses côtés . Peut-être qu’elle était même devenue un genre bien particulier de pute de luxe , qui ne travaillait que pour les époux en passe de divorcer et malheureux dans leur ménage . Ou bien elle avait carrément déménager de leur gargantuesque villa et l’avait revendue au prince Harry , pour aller habiter avec un vendeur de chez TopShop en plein centre de Londres . A moins qu’elle ne soit devenue dépressive et passe ses soirées à pleurer en regardant les anciennes vidéos de son bonheur perdu , celle ou Jessica était encore enfant et courait gaiement au bord de la piscine dans un maillot de bain Banana Moon rose et jaune fluo littéralement renversant . Elle vidait peut-être sa boîte de mouchoir Hermès en moins de dix minutes et parcourait les couloirs de la bâtisse en errant comme une sorte de fantôme , cherchant une raison de vivre . Cette seule idée – celle de savoir que sa mère était en train de crever à petit feu parce que Blueberry l’avait abandonné et que tout le monde lui avait tourné le dos – fit apparaître un sourire malsain et inopportun sur les jolies lèvres légèrement rosés par le DiorKiss de la même marque de notre héroïne favorite . Vous vous attendiez peut-être à ce que la jeune fille verse à son tour une larme , pleine de compassion pour la seule femme l’ayant élevé ? – quoique , les nurses s’étaient beaucoup plus occupées d’elle mais passons . Et bien c’était peine perdue . C’est vrai quoi , sa mère avait toujours cherché à la punir pour tout l’amour que son père lui portait . Elle ne l’avait bien entendu jamais véritablement avoué , mais la jalousie se lisait dans ses yeux mauves – lentilles de contact of course – quand elle voyait la belle scène d’affection entre Jess’ et son paternel se dérouler sous son regard mauvais . Quelle traînée quand même ^^ . Et ce n’était pas son frère Dean ou sa grande et pouffiasse de sœur – comment elle s’appelait déjà ? Ah oui Jersey , c’est vrai (a) – qui allaient remonter le niveau . Notre brunette préférée n’avait jamais vraiment connu son frère qui traînait toujours avec ses copains , un peu de marijuana à la bouche et le regard vide et mortel – drogue oblige , encore une fois . La dernière fois qu’elle l’avait croisé dans un bar de New York , il était avec des amis . Elle s’était gentiment approché pour lui faire la bise et avait remis avec délicatesse ses longs cheveux encore blonds à ce moment là derrière son oreille ornée d’un diamant bleu turquoise de chez Cartier . Et ce petit con de première catégorie n’avait rien trouvé de mieux que de demander à ses amis si < sa petite sœur n’était pas devenue la fille la plus bonne de tout l’Upper East Side en grandissant > . Tous ces copains avaient rigolés mais s’étaient empressés de prendre le numéro de portable de miss Houston une fois que celle-ci fut partie . Bande de pervers en manque va . Mais ils paieraient tous pour tout ce qu'ils avaient fait ou dit , cela va de soit (a) .

Non pas que Jessica n’apprécie pas d’être reluquée de haut en bas comme la poupée Barbie qu’elle était , mais il y avait quand même des limites . Elle se souvenait d’ailleurs d’une fois ou Max , le meilleur ami de son putain de frère cité plus haut , était passé dans sur loft de grand standing qui occupait à lui seul un demi pâté de maison à l’angle de la Cinquième Avenue et de Park Avenue – l’endroit le plus cher du monde soit dit en passant . Etant donné que son aîné était absent , notre ex blondie avait adorablement proposé à son pote de monter en sa compagnie . Il avait suffit qu’elle s’éloigne une seconde pour aller chercher la nouvelle console de jeux dans la chambre de Dean pour que Max retourne tout son dressing afin de trouver les sous-vêtements . Elle avait vu la scène par l’ouverture de la porte : il avait été tout content en trouvant sa collection de string sexy Cosabella et une boîte de préservatifs – même Olivia en avait une dans sa table de nuit ^^ . Franchement , il ne devait pas être au courant pour les sex toys de Jersey , parce que sinon le pauvre , il se serait littéralement pisser dessus de joie . Comme quoi , pour un mec , il n’en faut pas énormément . Bref , ni une , ni deux , le sang de la belle n’avait fait qu’un tour et l’hospitalité du jeune garçon s’était achevé là . Quand bien même il aurait été carrément canon que les négociations n’auraient pas été plus possibles . Ok , dans son genre de britannique double-face aux mèches blondes rebelles illuminées par le soleil qui baignait la chambre d’une douce lueur , il était craquant . Mais il avait fouillé dans ses affaires personnelles , même si c’était pour en apprendre davantage sur celle a qui il avait affaire , et maintenant c’était trop tard . Privé c’est privé mon gars , tu comprends ça ?! Elle l’avait donc jeté avec rage hors de la chambre – et accessoirement du manoir – et s’était arrangé pour qu’il n’y remette plus jamais les pieds . Fin de l’histoire , bien le bonjour chez vous et au revoir . Pour terminer sur le sujet , sa sœur était aussi quelque peu , comment dire , dérangée . Quand elle avait cinq ans , elle avait toujours aligné ses poupées quand elle jouait avec , faisait l’appel pour savoir si toutes ses peluches étaient là et apprenait des séries de chiffres débiles par cœur . Une fois que c’était fait , elle le répétait un nombre incalculable de fois et les rangeait pas ordre de ses préférences . Toujours dans le sens croissant , what else (a) ? Quand on voyait cette scène originale et incongrue de passer sous son nez , on se disait évidemment que Jersey était un genre de surdoué . Comme chez les singes du Gabon , ou le mal dominant est le plus intelligent et réfléchi de la tribu de babouins hurlants et sautillants . Mais en réalité , elle était juste intelligente . Pas plus , c’était une opportuniste . Et ça , ça faisait toute la différence . Quand elle était arrivée à New York , elle avait copiner avec toutes les populaires de son lycée et traîner dans tout les lieux vintage du moment . C’est ainsi qu’elle avait connu la fille du célèbre photographe de mode Meisel , Soledad . Elle avait fini , à force d’écumer tous les bars branchés du moment et d’écouter les ragots de ses copines les It-Girl , par connaître tout sur tout le monde . Une vraie commère . Et un soir , par le plus grand et heureux des hasards , elle avait fait la connaissance d’un des ex de Paris Hilton , ni plus ni moins – le grec dont les parents millionnaires étaient armateurs . Sous le charme de son phénomène d’aînée , l’homme l’avait aussitôt demandé en fiançailles . Et celle-ci avait accepté . Elle travaillait à la direction de Runway Amérique et savait toujours exactement ce qu’elle faisait . Mais voilà , finalement tout n’était pas si rose pour elle : son patron essayait toujours de la peloter devant la photocopieuse , elle avait fait une cure de désintoxication parce qu’elle était accro à l’ecstasy et passait sa vie aux Bahamas ou elle finissait complètement stone sur un trottoir , comme une catin , au bord de la plage . Mais la chose qui faisait d’elle quelqu’un de barge était qu’elle avait toujours cru que tout n’était pas du aux belles filles . Hors , dans le milieu du show-biz , c’est primordial de croire à cela pour que quelque chose arrive dans votre misérable existence ^^ .

- Je m’appelle Jessica . Je te l’accorde , c’est d’un banal à faire pleurer . Mais quand on sait que mes parents sont aussi riches que décalés , on se dit que j’ai eu de la chance de ne pas m’appeler Pasiphaé , Iseult ou je ne sais quelle horreur . Toi c’est Olivia non ?! On avait fait une rencontre inter-classe avec la vôtre et j’étais avec une de tes copines , Kimberlay .

Et , pour la toute deuxième fois depuis le début de ce supplice qui consistait à récurer le self en entier jusqu’à ce que cette vermine d’Evey Cooper puisse s’adonner à ses cochonneries avec le directeur dedans , Jessica sourit . Pas un de ces étirements de bouches inventés par Dieu comme le sourire le plus hypocrite du monde , ou quelque chose de méchant et manipulateur , non . Un sourire vraiment sincère , parce que finalement , Snow White venait de se rendre compte – grâce à Olivia – de la chance qu’elle avait . Mais bon , si elle avait cette vie de rêve , c’est évidemment parce qu’elle la méritait . On sait tous combien la jeune fille était parfaite et surpassait le commun des mortels , genre une reine (a) . Elle arrêta soudain de laver cette table sur laquelle les deux punies devaient être depuis genre l’ère des dinosaures – tout les chewing-gums collés en dessous donnaient vraiment la nausée – et posa son éponge aux allures de hérisson dessus . Ca faisait déjà une heure qu’elles étaient là toutes les deux , à bosser comme des forcenées pour rien . Parce qu’en tout ce temps , elle avait du faire maximum un dixième de la cafétéria et risquait d’y passer le reste de leur vie à cette allure . Le directeur avait quand même bien précisé ceci : leur punition serait levée à minuit si la salle était propre comme un sous neuf . Mais sinon , elles pouvaient très bien y rester jusqu’au petit matin ou recommencer leur périple le lendemain après les cours . Quand on y pensait bien , même la musique avec cette tâche de Kara Whalen qui se prenait au bas mot pour toutes les Pussycat Dolls réunies était moins emmerdant que cette leçon de politesse . Jessica regarda autour d’elle , puis retira délicatement un de ces gants qu’elle lança sur le sol encore crade et rejeta sa crinière de star en arrière . Elle enleva avec dégoût son second gant , essuya ses mains dans un torchon et déboutonna sa blouse de femme de ménage . Elle fixa Olivia et lui lança un < C’est pas notre job de faire ça ! Y’a des femmes de ménages qui sont payés pour laver les saletés des autres , nous on a juste payé pour entrer dans cette putain d’école . T’es pas d’accord ? > avant d’ôter complètement sa blouse genre soubrette de film porno et de la jeter sur le dossier d’une chaise encore un tantinet mouillée . Elle passa ensuite sa main sur son petit top turquoise au col montant de dentelle blanc Ginger & Java et posa une main sur ses hanches . Elle amena son autre poignet devant ses délicats yeux verts émeraudes et fixa une montre au bracelet mauve super fin et au cadran serti de rubis Van Leer . Bordel , il n’était même pas encore vingt deux heures et tout ce cirque devrait durer minimum deux heures encore . C’en était déjà trop , et Jessica n’avait jamais autant travaillé de tout sa vie qu'à dans cet instant . Tink avait quand même bien fait de se changer . La petite robe en mousseline rose et beige ornée d’une multitude de fleurs Emmanuel Ungaro aurait fait dépareillé dans un endroit aussi vide et si peu sophistiqué . Quand au pantalon rétro couleur bronze en cuir teinté véritable Paul Smith qu’elle portait en cours accompagné d’un pull aux manches ballon rayé blanc cassé et marron de chez Jedediah Angel , c’aurait été carrément cheap dans ce contexte . Elle aurait quand même pu garder les petites babies beiges de chez Les Best qu’elle avait mis avec , mais tant pis maintenant . Lorsqu’elle posa son regard sur la tenue de sa camarade chanteuse , elle ne put s’empêcher de remarquer une similitude dans leur style . toutes les deux de vraies fashionitas (a) . Elles ne portaient que de la haute couture et auraient pu faire craquer leur dressing respectifs dans leur folie des achats . Jessica la dévisagea de haut en bas , puis de bas en haut mias finit par s'arrêter sur ses chaussures et dit :

- Sublimes , tas chaussures . Ce sont des Chanel non ? Présentées en exclusivité à Paris , sur une scène aménagée place de kla Concorde , pour la collection printemps / été de cette année . J’étais au premier rang du défilé avec la nièce d’Anna Wintour , Pernel .

Olivia était excédait, oui, c’était exactement le mot. Nan mais franchement pour qui la prenait-on ? Une de ses élèves boursières de Waverly qui pour pouvoir acheter de quoi manger acceptaient d’être payer pour faire les devoirs de ses camarades ayant eut la chance de naître dans l’une des plus riches famille du pays comme c’était le cas pour Miss Sanders ? A l’instant même eut cette pensée lui traversa l’esprit Olivia eut un frisson d’horreur, ce serait carrément un cauchemar. Devait-elle rappelait à ce vieux pervers de directeur en manque que s’il y avait une écurie à Waverly c’était purement et simplement grâce à une énorme donation du père de notre brunette adorée ? L’envie lui vint alors de téléphoner immédiatement à celui-ci pour lui raconter en long et en large les mauvais traitements qu’elle subissait ici. Mister Sanders qui chérissait plus que tout sa divine enfant, préviendrait alors sur le champs sa dizaine d’avocats qui attaqueraient le directeur pour exploitage et même pourquoi pas pour harcèlements sexuels si Olivia avait vraiment envi de le voir en tôle. Elle irait ensuite lui rendre une fois visite pour l’enfoncer un peu plus dans sa médiocrité et rencontrerait peut être un mec aussi canon que l’acteur qui jouait dans cette série sur les prisons –celle où l’acteur en question voulait faire échapper son frère- dont Olivia ne se rappelait même plus le nom vu qu’elle n’avait jamais pris la peine de regarder le moindre épisode de cette série. L’idée la tentait de plus en plus, parce que bon, peut être que jouer les soubrettes n’étaient pas difficiles pour des filles étant habituées à ce genre d’activités genre les élèves boursières mentionnées plus haut mais pour quelqu’un comme Olivia qui n’avait jamais tenu dans sa jolie petite main une éponge de sa vie et encore moins frotter la moindre surface avec, ce n’était pas franchement la joie. Le fait est qu’elle s’était toujours jurée de ne jamais s’abaisser à de tels besognes. Merci cher directeur, un principe de la vie d’Olivia venait de s’effondrer. Elle regarda avec dégoût un vieux chewing-gum collé sur la table qui malgré quelques frénétiques coups de la fameuse brosse en fils de fer qu’Olivia voyait pour la première fois de sa vie alors ne parlons même pas de l’avoir utiliser ne semblait pas vouloir se désincruster de la table où il avait élu domicile. Etait-elle censée l’enlever avec les doigts !? Olivia ne pouvait imaginer pire. Bon ok, elle avait des gants mais cela ne l’empêchait pas de se sentir complètement dégoûtée par l’idée même de tenir entre ses doigts -furent-ils gantés- un chewing-gum mâchouillait par devinez qui ? Je vous le donne dans le mille, un de ses élèves boursiers encore et toujours. Parce qu’en plus d’imposer leur funeste présence aux élèves qui avaient eux les moyens de s’inscrire dans une si prestigieuse académie et de ne même pas suivre en cours -parce qu’après tout, il ne fallait pas se voiler la face, faire des études ne leur servaient à rien puisque leur compte en banque était déjà assez fourni pour qu’ils continuent leur vie de luxe jusqu’à leur belle mort- les élèves boursiers pensaient qu’ils étaient chez eux. Laissez moi rire, comment pouvaient-ils confondre et croire que Waverly était leur ‘chez eux’ alors que leur véritable maison était sans aucun doute un taudis dans le Bronx. De toute façon elle avait toujours considéré ces élèves comme ses domestiques car après tout c’était grâce à elle qu’ils étaient à Waverly puisque c’était grâce aux impôts de ses parents que l’état pouvait payer leur bourse. Ce fut avec ces charmantes pensées en tête que la délicate jeune femme balaya la salle du regard. Le sol était jonchée de papiers, de frites écrasées et de mille autres choses dont Olivia ne préféra pas connaître l’origine. Il était maintenant clair comme de l’eau de roche que le directeur avait eut un problème avec ses femmes de ménages ou peut être bien qu’il était entrain de s’adonné à des relations carrément immorales avec elle –connaissant leur directeur ce ne serait même pas étonnant- par conséquent elles ne pouvaient pas faire leur travaille . Mais le fait était là : il avait profité de leur petite dispute pour leur donner une punition carrément disproportionnée et Olivia ne comptait pas se faire exploiter, franchement avait-elle la tête de cette chinoise qu’une ménagère de Wisterialane avait prise comme esclave ? Il était évident qu’elle n’allait pas faire le travaille des femmes de ménage, après tout, si elles étaient payées pour ne rien faire ce serait un genre d’emploi fictif et Olivia ne voulait pas collaborer à une action punie par la loi (a). La jeune femme ne voyait vraiment pas pourquoi elle devait continuer à faire ce qu’elle était entrain de faire -pour mémo nettoyer le bordel des autres- elle lâcha donc l’immonde éponge qu’elle tenait dans les mains et s’apprêtait à partir quand la fille qui était entrain de faire la retenue avec elle ou plutôt son ex-retenue ^^ lui dit enfin son prénom ainsi qu’un petit discours sur ses parents qui fit sourire Olivia, un sourire tout aussi sincère que celui que venait de faire la jolie blondie quelqu’un instant plus tôt car ce qu’elle venait de dire avait vraiment amusé notre délicieuse brunette. Se tournant complètement vers celle-ci, elle répondit un sourire amusé aux lèvres.

Oui c’est bien ça, mais vu que ma demi-sœur s’appelle Sherley j’estime m’estimer heureuse aussi.

Oui, vous avez bien lu, la sœur de Miss Sanders se prénommait Sherley, un prénom tout simplement abominable cela va de soi. Il allait encore plus de soi que cette affreux prénom n’était nullement une idée du père d’Olivia mais bien évidemment de son ex-femme qui n’avait visiblement aucun goût. Olivia n’en était pas franchement sure vu qu’elle n’avait jamais pris la peine de la rencontrer mais une femme prénommant sa fille Sherley devait obligatoirement n’avoir pas plus de goût qu’un babouin voire moins. Olivia ne parlait de sa demi-sœur qu’en de très rares occasion et seulement pour la dénigrer vu que les deux jeunes femmes s’étaient toujours vouées une haine farouche. Comme si c’était la faute à Olivia si son père avait quittait la mère-de-Sherley-qui-n’avait-aucun-gouts pour la mère d’Olivia qui était au summum de la classe et du glamour. La jeune-femme-au-prénom-immonde avait 3 ans de plus qu’Olivia, mais elle en paraissait 5 de moins et lorsqu’elle vivait encore ensemble Olivia prenait un malin plaisir à tyranniser sa sœur et à la prendre pour sa domestique comme elle faisait d’ailleurs avec la plus part des gens ^^. Depuis, les deux jeunes femmes n’avaient plus aucun contacts et Sherley pouvait bien être entrain de crever dans un lit d’hôpital qu’elle n’en aurait rien eut à foutre. Elle allait reprendre où elle en était, c’est à dire partir sans plus attendre de cette endroit de malheur quand Jessica eut la même idée et enleva la blouse immonde que leur avait données le directeur -blouse qu’Olivia n’avait même pas pris la peine de mettre, elle préférait ruiner ses coûteux vêtements qu’elle jetterait et rachèterait aussitôt, plutôt que de porter cette blouse d’une propreté douteuse qui serait alors rentrait en contact avec sa douce peau, non merci- et exprima en quelques mots ce que pensée Olivia depuis le moment où le directeur leur avait annoncé la nature de leur stupide punition. Levant les yeux au ciel genre ‘ je suis tout a fait d’accord avec toi’, elle enleva à son tour ces gants roses bonbons en faisant bien attention qu’aucune partie de sa peau ne rentre en contacts avec ceux-ci, ce qui nécessita l’aide d’un torchon puis Jessica se remit à parler complimentant ses chaussures et précisant même qu’elle était au défilé où celles-ci avaient été présentées. Olivia, quand à elle n’avait pas put y assister, préférant se rendre à la fête démentielle que donnée Sofia Copolla une amie à notre charmante Olivia. De toute façon, Olivia achetait systématique toute la collection Chanel, gardait les vêtements qu’elle aimait et faisait don à différentes œuvres caritatives de ceux qu’elle n’aimait pas et après on osait dire qu’elle était égoïste, non mais vraiment… Dans ce que venait de dire Jessica, Olivia ne révéla qu’un mot ou plutôt un nom : Anna Wintour, icône de la mode et rédactrice en chef du Vogue américain, qui était une très proche amie de Mme Sanders. Olivia la connaissait donc plutôt bien et elle avait même eut l’immense privilège de faire un stage professionnel d’un mois avec celle-ci lorsqu’elle était en troisième. Stage pour lequel des centaines de filles seraient prêtes à se damner inutile de le préciser. Inutile de préciser aussi qu’Olivia s’était sentie parfaitement dans son élément lors de ce stage vu son sens –inné- de la mode. Anna Wintour était quelqu’un de plutôt impressionnant mais pouvait se révéler fort sympathique lorsqu’elle était en compagnie de personne qu’elle appréciait ce qui était évidemment le cas pour Olivia, elle l’adorait même carrement. Et il était plutôt fréquent que la papesse de la mode invite Olivia en personne à un défilé. Ok, elle y aurait de toute façon assistait mais arrivait avec Anna Wintour en personne n’était pas donné à tout le monde et carrément classe. La première année connaissait donc Anna ou du moins sa nièce et Olivia dut reconnaître une chose : cette fille n’était pas une de ces premières années fades et stupides plus intéressées par leurs livres de cours que par leur style qui imposaient donc aux autres leurs vieilles fringues mais pas du tout genre vieux vintage mais vieux…vieux. Ne voulant pas toucher à sa sublime chevelure avec ses doigts touchés les tables graisseuses donc crasseuses même avec des gants, elle souffla avec grâce sur une mèche de cheveux pour qu’elle ne cache plus son visage –parfait. Puis rapporta son attention à la charmante blondie.

Pernel ? Hum, je ne la connais pas par contre je suis très amie avec Kizmin. Tu l’as connais aussi ?

En attendant de la réponse de la jeune femme Olivia balaya de nouveau la cafet du regard. Ce n’était plus possible, elle ne pouvait plus rester dans cette pièce de malheur. Elle devait sortir immédiatement et si le directeur y trouvait à redire et bien il en parlerait avec ses avocats non mais pour qui se prenait-il franchement ? On ne traitait pas une héritière Sanders comme on traitait n’importe qui cette tâche qui se trouvait malheureusement ^^être leur directeur allait vite s’en rendre compte. Joignant le geste à sa pensée, elle se leva tout en disant à Jessica qu’elle sortait et que ci-celle voulait venir avec elle et bien elle ne l’empêcherait certainement pas. Elle se dirigea vers la porte –qui ne se trouvait pas très loin vu que la sublime jeune femme n’avait pas franchement mis beaucoup de cœur à l’œuvre et devait au maximum avoir laver deux tables et encore laver était un bien grand mot, passer un léger coup d’éponge vite fait serait plus approprier- et actionna la poignet qui résista. Pardon ? Olivia réessaya une seconde fois puis elle dut se rendre à l’évidence : ce connard de directeur les avait enfermées. Elle se tourna vers Jessica et dit alors d’une voix blanche genre ‘je suis trop choquée pour croire ce qui vient d’arriver’ ^^.

Ce connard pervers de directeur nous à enfermées. On peut savoir pour qui il se prend ?

Olivia enrageait littéralement et se promit de poursuivre le directeur pour séquestration en plus de tout le reste. Elle s’imaginait déjà la scène au tribunal : Pleurant devant les jurés, dans une de ses robes en crêpe de soie DKNY assortie à ses babies à talons multibrides en cuir vernis Sonia Rykiel, elle leur expliquerait d’une voix déchirante combien cela avait été dur d’être enfermée pendant des heures alors qu’elle était claustrophobe –ce qui n’était évidemment pas le cas mais qui le savait ? Elle insisterait sur le fait que ce n’était pas digne d’un bon directeur de maltraiter ces élèves et remporterait ainsi l’adhésion de tout le tribunal –vi, même celui du directeur- et peut être même un Oscar ^^. On vous a déjà dit de ne jamais énerver Olivia Sanders…

Les vacances avaient toujours été une grande tradition chez les Houston . Entendez par là que chaque congé avait en général une signification profonde que la famille se devait d’exploiter . Depuis qu’elle était toute petite , la jeune héritière avait d se plier au règlement instauré pour chaque voyage sans jamais se plaindre – puisque les enfants qui travaillaient au Sahel quinze heures par jour pour trois fois rien ne le faisaient pas . Depuis qu’elle avait genre six ans , l’année était rythmée par le même genre de départs dans le même genre d’endroits . Tout était soigneusement planifié par l’assistante personnelle de son père – une espèce de paire de seins ambulants de trente kilos toute mouillée prénommée Jordanna . Certes , depuis le divorce de ses parents alors qu’elle n’avait que quatorze ans , le planning de Jessica était un peu chamboulé . Néanmoins , son père s’était toujours accordé à continuer ce rythme bien particulier comme si de rien n’était , et les vacances se déroulaient de la même façon avec que sans sa mère . Les vacances de février – les premières de l’année – constituaient toujours et invariablement un séjour au ski . Les trois quarts du temps , ils se rendaient tous à Sun Valley , la station la plus branchée du monde . Néanmoins , l’adorable brunette était allée deux ou trois fois à Aspen , quand monsieur Houston avait à faire dans les environs de New Haven . Mais il était clair que Su Valley était cent fois mieux , et Jessica y avait passé nombres de vacances mémorables . Les plus mémorables étant celles qu’elle avait passé en compagnie de sa meilleure amie de toujours , April . Elles deux , Jason , le frère de notre pin-up Dean et sa sœur Jersey avaient pris un vol en première classe et avaient séjournés au Snow Room Hotel , le plus luxueux à des kilomètres à la ronde – ce qui n’est pas peu dire , puisqu’à Sun Valley , tout est plus chic que n’importe où ailleurs . Lorsqu’elle était arrivée , Blueberry avait pris place dans la plus grande suite que ces foutues employés aient pu lui proposer et y avait élu domicile . Le matin , elle ne faisait rien sauf une grasse matinée – fête grandiose de la veille oblige . Aux environs de midi , elle daignait enfin se lever et passait une heure à se pomponner comme il se doit . Au programme , douche d’au minimum trente minutes et choix des habits qui pouvait se résumer par une petite capeline blanche Tocca , ainsi qu’un pull fin DKNY par Donna Karan assorti , un pantalon cigarette bordeaux de chez American Apparel trouvé chez Bendel’s rentré dans une paire de bottes à talons bobines nacrée Sergio Rossi . Une fois prête , elle descendait au restaurant de l’hôtel pour déjeuner en famille . Si tant est que la salade de tomates mozzarelle puisse constituer un vrai repas ^^ . Elle passait ensuite trois heures à skier dans une combinaison de marque avec des boots de neige Maravella aux pieds – deux milles dollars la paire et bousillée en moins d’une semaine – puis se rendait dans les boutiques de luxe de la ville avec son éternel best . Le soir , après un repas ne serait-ce qu’un peu plus copieux – saumon et wazabi au curry – elle se rendait à la plus grosse fiesta jamais organisée . et ainsi de suite , bref , deux semaines de pur bonheur . Pour les vacances de Pâque , elle se rendait immanquablement dans les Bahamas , à Saint Barthélemy . Et oui , l’île la plus cotée du monde pour elle seule et ses invités . C’est d’ailleurs pour ses vacances-ci que les nièces d’Anna Wintour - et Anna en personne – se déplaçaient . En effet , il était de coutume que les deux familles se réunissent une semaine sous le soleil des Caraïbes pour profiter ensemble de la chaleur locale . La rédactrice en chef de Vogue connaissait Blondie depuis le berceau et avait toujours dit que si elle avait eu une fille , elle l’aurait voulu comme Jessica . pour faire simple , elle l’adorait . Quand à ses cinq nièces , elles avaient toujours été les amies proches de la demoiselle , un peu comme des cousines . Il y avait Pernel , de deux ans l’aînée de Tink , Kizmin – sa sœur de cœur bien qu’elle s’entende à merveilles avec chacune d‘entre elles - et Jade de son âge et enfin les jumelles Bluebell et Lolita , d’un an à peine sa cadette . Ces vacances-là étaient tout bonnement fabuleuses et les futures stars avaient pour meilleure amie notre Blanche Neige adorée , qui passait toujours des moments de folies . Farniente et bronzette en bikini Eres , virée shopping dans le Barney de l’île qu’elle vidait entièrement de sa collection Salvadore Ferragamo et Miu Miu . Il y avait aussi bien sûr les interminables heures entre copines à s’amuser , celles passées dans les restaurants gastronomiques ou la pro-ana ne mangeait même pas , sans oublier les fêtes . Oui , ces parties cités dans les journaux people pendant lesquelles on dansait pieds nus dans le sable chaud , grisés par la musique d’un DJ de renommé mondiale et les cocktails délicieux . Les filles portaient leur plus belle robe Oscar de la Renta accompagné d’une pochette Kate Spade et de mules Prada . les garçons enfilaient un pantalon de treillis et ne mettaient même pas de haut , dévoilant ainsi leurs abdos parfaits et leur bronzage idéal . Les plus grandes vedettes dansaient avec les filles à papas , tout le monde riait ou chantait à tue-tête et certains carburaient à l’ecstasy – Jessica ne prenait que de la cocaïne , elle .

- Sherley ? Comme ça tu comprends ce que ça fait d’avoir échappé à un prénom horrible et d’un mauvais goût certain . Remarque , certains élèves ici ne peuvent pas se vanter d’avoir un prénom fantastique . Genre Zoey (a)

Jessica envoya un clin d’œil à celle qui semblait être devenue sa nouvelle amie puis sourit . Zoey était et serait toujours une espèce de triple catin peroxydée au manque de goût flagrant et aux possibilités d’avenir plus que réduites . Finalement , quand on y réfléchissait bien , notre diva était un peu une Olivia Sanders avec deux ans de moins . Elles portaient toutes les deux de sublissimes chaussures Manolo Blahnik et vouaient un culte sans pareil à la mode . Mademoiselle Sanders semblait connaître Anna Wintour en personne , ce qui était également le cas pour notre fashionita . Jess finirait sûrement chanteuse mais si tel n’était pas le cas , on lui avait promis une magnifique carrière de mannequin déjà entamée ou un travail brillant à la rédaction du Vogue américain , Runway . Elle était la muse de prédilection du créateur Bailey Winter et passait toujours ses vacances dans les lieux les plus en vue du moment . Pour clore le sujet des congés , la jolie jeune fille allait toujours dans sa villa à Los Angeles pendant les vacances d’été – celles qui durent deux mois entier . Bien entendu , durant cette longue période , elle allait aussi une semaine dans son château à Miami et une autre en Angleterre . Elle rentrait seulement sept jours pour voir sa mère et passait ce laps de temps dans la demeure familiale , un énorme manoir ancestral . Elle en profitait d’ailleurs pour glaner quelques potins auprès de la rédaction du Vogue anglais – sa mère y était rédactrice en chef , ce qui explique bien la promiscuité entre elle et Anna Wintour . Et , passage oblige en Grande-Bretagne , elle flânait chez TopShop et y dépensait l’équivalent d’un revenu mensuel moyen en vêtements , chaussures et accessoires . Pour la Toussaint , Snow White passait cinq jours dans un endroit sans cesse différent . C’était la règle , on exécutait un roulement entre les destinations à cette période de l’année pour changer d’air et voyager un peu . Elle avait ainsi été au Mexique , au Brésil , en Colombie , en Russie , dans les îles Philippines , mais en général , la meilleure alternative était l’Europe . Nombre de fois , elle était allée en Italie – pays qu’elle adore - , en Espagne , en Ukraine e t dans les pays slaves . Pour ce voyage , elle partait juste avec on père et parfois une amie , ses frères et sœurs n’étant pas disponibles . Quand à Noël , elle le passait à Gstaad . Station ultra branchée en Suisse et village du bienfaiteur Père Noël , c’était la destination pour les fêtes de fin d’année . Quoiqu’il arrive , il fallait y résider un petit bout de temps . Jessica y passait cinq merveilleux jours également : s’étant attribué le Snowflake , la résidence la plus huppée de la ville – avec la chambre qui donnait sur le lac , garantissant une vue magnifique depuis le balcon quand le regard se posait sur l’étendue d’eau gelée et les sapins enneigés – elle avait ensuite droits à toutes sortes de petites douceurs . Bijouterie Van Leer Jewelry et Cartier , esthéticienne , massage et thalassothérapie , piscine privée et piste de ski personnelle , shopping à volonté et achats haute couture , bref elle ne se refusait rien . Mais il fallait impérativement qu’elle soit de retour à New York pour Nouvel An . Avec toute la jet-set de la Big Apple , les filles et les fils de et tout ce que la ville comptait de beaux , riches et glamour , elle donnait une fiesta monumentale . C’est donc pour cela qu’elle s’appropriait le superbe Piece 53 , le studio boîte de nuit le plus cher du monde . Mais tout cela en valait la peine , puisque le jeu était gargantuesque et le show donné pour l’occasion magique . Et parmi tous ces voyages de rêve , un des préférés de notre starlette restait la Fashion Week . La richissime héritière assistait en effet à la semaine de la mode de la Grosse Pomme , mais aussi à paris et à Milan . paris , ville de l’amour , du romantisme et du luxe . Elle restait trois jours au Plaza – sur les neuf de la semaine de la mode en raison du décalage horaire – et prenait place au premier rang de tous les shows des stylistes couturiers de renom . Jessica menait une vie remplie d bonheur et d’euphories et elle avait maintenant – pour suivre la logique des choses (a) – atterri dans le pensionnat le plus cool du monde entier . La demoiselle reporta ses pensées sur la conversation puisque Olivia venait de lui parler . Elle cligna de ses grands yeux verts émeraudes ornés de cils caramel , sourit et ajouta :

- Je connais les cinq nièces d’Anna et Anna elle-même . On passe toutes nos vacances de Pâques ensemble à Saint Barth’ . Kizmin est un amour . Elle va d’ailleurs assister la fête que je donne sur mon yacht au large des Hamptons pour mon anniversaire . Si ça te tente , tu peux y venir aussi . Ca me ferait plaisir , vraiment .

Le ton employé au début de la phrase était détaché et indifférent . Puis , quand elle en vint à parler de son anniversaire et de l’énorme fête qu’elle ferait sur son bateau de plus de soixante mètres de long , comportant tout ce qu’une maison haute technologie possède , elle adopta une voix plus amicale et mielleuse . Un léger sourire se fora sur ses lèvres et elle humecta celle-ci l’une contre l’autre , étalant au passage son DiorKiss by Dior une seconde fois . Miss Sanders avait alors pensé à la même chose qu’elle : se casser d’ici vite fait . Si les femmes de ménage étaient en grève , ce n’était en rien le problème majeur et le principal intérêt de deux jeunes addicts . Qu’est-ce que ça pouvait bien leu foutre , franchement ? Tant que les habits de marque de notre fée Clochette adorée étaient bien conservés et en état , le reste pouvait être dégradé comme bon semblait aux putains d’élèves de cette école . Oh , et si possible , qu’au retour des employés de service , la nourriture servie au self soit un peu plus mangeable (a) on ne pouvait même pas comparé ça avec de la junk-food – nourriture que notre végétarienne et anorexique avait toujours détesté . < Ca > était un mot qui définissait bien ce qu’on servait aux pensionnaires de la Waverly Academy . une bouillie infâme et peu agréable à voir . D’ailleurs , des restes de repas étaient collés un peu partout on jonchaient le sol . Et dire que Jess’ prenait la peine d’enfiler des stilletos argentés Jimmy Choo ou des ballerines plates simplement divines en léopard Sigerson Morrison pour marcher sur ça ^^ . La jeune fille suivit donc sa compagne de retenue jusqu’à la porte – tout en regardant sur quoi elle posait les pieds , des fois qu’un crapaud tout droit sorti des cuisines fonce sous la semelle de ses chaussures . Mais une fois arrivée : une mauvais surprise les attendait : les deux jeunes files étaient enfermées . Notre blondie chérie n’en croyait pas ses yeux : ce vieux pervers loqueteux , tordu et teigneux d’Owen les retenait prisonnières pour être certains que la punition ne finissent pas avant minuit . Tink se voyait bien au tribunal , au côté d’Olili , au tribunal , - vêtue d'une jupe en tule brodée Missoni et d'un veston bleu pâle Mallia Mills assorti à ses escarpins aux talons vertigineux Yves Saint Laurent - contre cet espèce d’ordure .

- On dirait bien qu’on est enfermées . et dire que mon père a banqué pour rajouter un étage à la bibliothèque et construire un stade . Vraiment , il va avoir des problèmes …

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