07:59:30. L'heure tourne. Les gens se bousculent dans ce hall, où seule compte l'heure affichée sur l'horloge qu'apparemment Jonathan contemple. Jonathan, c'est ce garçon qui est debout, immobile, les bras le long du corps, un sac en bandouillère calé sur l'épaule. Ce sac, il a l'air bien rempli: oui. Il contient le bien le plus précieux de ce jeune et beau garçon, il contient, cet appareil photo, qui est un reflex, cette chose qui parait très compliquée, est son outil de travail, car si Jo' a bien une passion, c'est bien la photo. Bien sur, il en a d'autres, mais celle ci compte plus que tout, sauf la chose qui compte le plus ici: la popularité. Bien que l'établissement ait pour objectif de former des élèves a divers métiers selon leur option, chez les élèves, seule la popularité compte. C'est la première année du jeune homme. Il ne se rend pour le moment pas compte que c'est la chose la plus importante, mais il saura tôt ou tard, ce n'est qu'une question de temps.
Quelques heures plus tôt. Un sommeil agité emmerge. Le jeune Jonathan Davin, sort de son lit, un caleçon en guise de pyjama, des yeux mis clos, un corps d'athlète. Un saut dans la douche, et l'eau froide coule sur son corps, le réveillant pour de bon. Attrapant une serviette, il se sèche, et noue cette même serviette sur sa taille, le temps de se vétir d'un pantalon et d'un t-shirt. Enfin habillé, il se prépare un petit déjeuner bien mérité. En s'installant à sa table, il guette l'heure qui tourne, son horloge indique: 07:30:26. Le voilà en train de manger quelques céréales, et de boire un jus de bananes, celui qu'il aime. Il sort de table, prépare ses affaires, attrape son sac et ferme la porte de l'hôtel. C'est la dernière fois qu'il partira de l'hôtel, dans peu de temps il aura sa chambre en colocation. Il part en direction de la Waverly Academy.
08:00:05. Les cours de Jonathan ne débutent que dans une heure, il reste figé dans le couloir, ne regardant pas les autres, il se fond dans la masse, il ne connait personne, il n'essaye pas de connaître. Son but est unique pour le moment: un nouveau départ, se fondre dans la masse, ça paraît anodin, mais ça représente beaucoup pour le jeune homme.Soudain, quelqu'un le frappe violemment dans le dos.
* Vous ne pouvez pas regarder où vous mettez les pieds bandes d'idiots! *
Il regarda en premier son appareil, il n'était pas tombé par terre heureusement pour lui, et surtout pour la personne qui venait de le percuter...Ce n'est pas quelqu'un qui vient de le faire volontairement, non, ce quelqu'un ne l'a pas vu, la personne venait de le percuter, et il se retourna pour lui faire face. Voilà la première rencontre de la journée pour ce beau brun aux yeux bleus tel deux icebergs.